Parigné-le-Pôlin
A quinze minutes seulement des entrées sud du Mans et à la même distance de la Flèche, Parigné-le-Pôlin est très près de tout mais reste un village verdoyant et calme.
Avec une école, une garderie périscolaire, des activités organisées pendant les vacances, des commerces (supérette, tabac et presse, coiffeuse...), Parigné offre, dans son cadre préservé, de nombreux services et bénéficie en outre de la dynamique de la communauté de communes du Val de Sarthe dans tous les domaines : Animations, Jeunesse, écoles de musique, centres d'art, manifestations culturelles...
Des associations proposent aussi sur place un grand choix de loisirs pour les jeunes et les adultes : Cinéma bimensuel, Danse, Gym, Hip Hop, Théâtre, ....
Ses 20km de chemins ruraux, sa halte équestre permettent à tous de sillonner la campagne et la forêt, en oubliant les grands axes de circulation pourtant tout proches... et bien utiles. Le chevreuil, la huppe et peut être le cerf croiseront furtivement votre chemin.
Bref, c'est un village de 1100 habitants où il fait bon vivre.
Découvrir
L'église Saint-Pierre
Elle fut reconstruite et agrandie au XVe siècle. Elle a ensuite largement bénéficié de la générosité des seigneurs de la Forterie, de la Chevalerie et plus encore des Perrais. Son mobilier est abondant et remarquable, tel son tableau de l’Assomption ou sa statuaire en terre cuite. Au siècle dernier, deux artistes l’ont encore enrichi. Lionel Royer a laissé un monument aux morts sous forme d’une toile peinte en hommage aux Parignéens disparus à la Grand Guerre. En 1944, Robert Micheau-Vernez a conçu les huit verrières représentant la Passion du Christ avec des couleurs vivantes et des personnages expressifs, et il a peint les 14 stations du chemin de Croix.
La bascule municipale
Installée à l’entrée du village, avec son tablier extérieur qui accueillait le chargement et son appareil de pesage qui était manipulé à l’intérieur, elle donnait le poids précis de tous les produits agricoles et autres marchandises qui étaient véhiculés par charrois ou par petits camions. Elle cessa d’être utilisée en 1988, la croissance des tonnages la rendant obsolète.
Château de Montertreau
Situé à l’écart du bourg, ce château a été bâti en 1844, dans un style néogothique discret, par Charles Le Paige, son propriétaire et neveu de l’auteur du Dictionnaire de la province et du diocèse du Maine. Son parc, aménagé par le célèbre paysagiste Édouard André, possède une belle diversité de conifères et d’arbres exotiques. Le site est ouvert au public l'été.
Château de la Chevalerie
La chevalerie, cette jolie demeure au décor Renaissance est le plus ancien des trois châteaux. Bien que né dès le XIVe siècle, il demeure toujours dans la même famille. Après une période difficile, il a bénéficié, dans les dernières années du XIXe, d’une importante restauration qui lui a donné son aspect actuel. (privé)
Les Petits-Perrais
Marie-Augustine de Broc, tante très originale du marquis de Broc, fit construire, autour de 1800, cette grande maison située entre le château des Perrais lui-même et celui de la Chevalerie. Elle vivait là, séparée de son mari, et y est morte en 1846. Ce fut ensuite le presbytère jusqu’à la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. (privé)
Le lavoir communal
Il date de 1838. Son bassin est alimenté par une source qui descend du parc des Perrais et qui traverse la rue Principale par un tunnel sous-terrain. Son trop-plein repart vers la Mare aux bœufs qui est située près de la RD 323. On l’a couvert en 1902 et rénové en 2007.
Le dolmen dit
« La Pierre couverte »
Ce petit mégalithe dont la table est effondrée se tient blotti à l’entrée de la lande, tout au bas de la butte du Bruon. Il est à l’origine de légendes, notamment celle de saint Martin et du serpent dévastateur.
Château des Perrais
Ce château fut édifié au XVIIe siècle, agrandi de son corps central au XVIIIe, achevé à la fin du XIXe et alors serti magnifiquement par le paysagiste Achille Duchêne. Ce grand ensemble de caractère classique est l’œuvre de la famille de Broc qui en fut propriétaire jusqu’au milieu du siècle dernier. La somptueuse grille d’entrée porte la couronne de marquis. (Privé)
Le croix des Vendéens
Érigée par un certain François Tragre mort à Parigné en 1833, elle est ainsi nommée parce qu’elle rappelle un épisode sanglant de la célèbre Virée de Galerne qui s’est déroulé à Parigné et aux alentours. Le 10 décembre 1793, l’armée vendéenne que suivent de nombreux civils, femmes et enfants affamés ou malades, est pourchassée par l’armée républicaine du général Westerman. Des scènes de grande violence laissent beaucoup de morts dispersés. En 1989, face à cette croix, furent exhumés plusieurs cadavres d’hommes et de femmes. Des Vendéens et Vendéennes connus de Tragre ?
La stèle des parachutages du réseau Hercule-Buckmaster
Ici, sur ce plateau situé au sud-ouest du bourg de Parigné, mais sur la commune de Cérans-foulletourte, eut lieu en 1943, l’un des parachutages par les Alliés. Les résistants prenaient d’énormes risques en réceptionnant le matériel qui allait leur permettre de poursuivre la lutte contre l’armée d’occupation d’Hitler.